Je voudrais revenir en quelques mots sur le problème soulevé précédemment* et maintenu en suspend depuis lors. Hors il s’agit de la nécessité, pour moi, de ne pas nommer, huiles, dessins et autres œuvres présentées ici, et ailleurs. Donc, quel était le dessin sujet de commentaire ? Était-ce le dessin aux formats 40 x 30 cm ou celui plus réduit de 21 x 14,8 cm? Impossible de savoir, l’un est essentiellement réalisé au crayon rouge, et j’aurais pu légender fièrement: « Crayon rouge ». Bon, cela n’aurait rien apporté de nouveau à sa lecture et sa compréhension, être plus descriptif encore, par exemple: » Spirale rouge » en eu le même effet. Et que dire de ce dessin aux techniques variées se trouvant là mêlées sur un bout de papier, en faire l’inventaire même parcellaire permet déjà de le différencier, aller plus en avant risquerait d’alourdir et de prendre la place de ce petit papier. Il me semble préférable de garder le mystère et de mettre ces commentaires au combien élogieux sur le dessin que je choisis, ou bien sur aucun d’eux et selon le moment et l’envie attribuer ces mots à l’un ou bien à l’autre. Voilà en somme pourquoi depuis de nombreuses années, voire des décennies, je me refuse à toute annotation supplémentaire, réduisant la légende, puisqu’il en faut une, à indiquer une technique sommaire une année et puis la dimension, utile pour les reproductions photographiques. Une numérotation m’apparaît fastidieuse et peu appropriée, devrais-je écrire ; « Spirale rouge n°1 », assez peu poétique, et qui tenterait à prouver qu’il y en aurait d’autres à venir; Horreur! Me voici contraint à spiraler de toutes les couleurs pour assumer l’erreur d’un jour de lassitude. Roman Opalka avait, et de quelle manière subtilement réglé le problème, poussant la numérotation à son paroxysme… Il y aurait beaucoup à dire sur les titres, mais ainsi je m’arrête, ne trouvant pas de titre à mettre sur ce texte. Les commentaires me donnent parfois un sens inattendu, surprise de l’instant qui me convient souvent . A la dernière minute j’ai mis titre au texte.
Sans dessin.
par Fontaine | 3 Déc 2019 | pastel, Texte | 5 commentaires
Lu et bien compris. Coucou
Et puis tu as bien raison car « on ne peut pas tout dire »…
Une part de mystère aiguise la curiosité, et la peinture est un voile posé sur la page blanche.
Philippe caro. On en a souvent parlé, et je respecte ta position. Mais, de mon côte , je passe du temps ( et avec grand plaisir ) avant , pendant ou après a trouver des titres pour la plupart de mes oeuvres. Ce qui m’ aide a les partager avec des amis- followers connus oi inconnus de moi sur instagram. ( catherinawillis _works )So it goes ( c’ est ainsi ) J’ aime tout ce que tu fais !
Je t’ embrasse.
En écrivant ce petit texte je pensais à l’importance que tu portes aux titres pour tes œuvres et me réjouissais à l’avance de ton commentaire. Merci Catherine .
Je t’embrasse.